Infam Industry
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Réouverture du forum ! Veuillez vous faire référencer
>> ICI <<
Merci pour votre patience, et re-bienvenue parmi nous !
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 Please Mister Jailer ! PV Wihlem. [Finish]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Alissa C. Brunelli

Alissa C. Brunelli

[ TUEUSE A GAGES ]
{ ~ Ordralfabetix ~ }


Messages : 63
Date d'inscription : 30/06/2010
Age : 30


Police record ~
♥ Inventaire de poche ♥:
♥ Petites choses en plus ♥:
♥ Répondeur téléphonique ♥:

Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] Vide
MessageSujet: Please Mister Jailer ! PV Wihlem. [Finish]   Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] Icon_minitime1Jeu 15 Juil - 8:20

Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] Shotgu10 Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] 6644861
« Crush me if you dare »



Elle s’était fait avoir. Dans les grandes largeurs en plus. Jamais elle n’aurait pensé que toute cette histoire, à la base très bien partie, puisse se retourner contre elle. Elle s’était fait rouler du début à la fin. Elle avait pris la victoire pour acquise, elle avait vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué ou toutes les expressions que vous voulez. Dans tous les cas, elle était franchement mal barrée.

En fait, tout a commencé lorsqu’Alissa a fait appel aux services de Wilhlem Eilenbecker. Il faut savoir que travailler en collaboration avec cet homme peut être aussi dangereux que de traverser un champ de mines. D’ailleurs, ce n’est là qu’un euphémisme. C’est pour vous dire la dangerosité de ce type. Généralement, la jeune-femme préférait éviter tout contact avec lui, ayant la désagréable sensation d’avoir un couteau sous la gorge en sa présence. Mais ces derniers temps, le travail se faisait rare et l’argent aussi. Alors quand Wihlem était venu la trouver près du pont des soupirs lui proposant de quoi gagner sa croute, elle avait tout bonnement pas pu refuser. Déjà le fait qu’il la rejoigne dans ce lieu symbole de la noirceur, c’était un mauvais présage. Quoiqu’il en soit, Alissa n’était pas du tout en position de décliner l’offre que lui faisait le détective : si elle voulait manger et se trouver un toit au moins pour la nuit, il lui fallait de l’argent et donc du boulot. Dès lors, la jeune-femme eut la sensation qu’il avait calculé son coup depuis longtemps. Il était arrivé un peu trop au bon moment…Mais elle ne s’en était pas souciée plus que ça, reconnaissante de la chance qu’il lui offrait. En plus de cela, l’affaire était plutôt simple. Wihlem devait découvrir qui pouvait être l’assassin du jour entre deux frères tandis qu’Alissa n’avait qu’à tuer le coupable ensuite. C’était élémentaire, d’une facilité extrême et en y réfléchissant bien, c’était peut-être à ce moment qu’elle aurait dû s’interroger sur les véritables intentions de son nouveau partenaire. Bien entendu, elle n’avait pas relevé et s’était contentée de suivre les instructions. Son travail à elle s’était de descendre un homme en silence ; elle n’était pas là pour se poser des questions, ça c’était le domaine de Wihlem, pas le sien. Une fois leur duo de créer, elle avait été obligée de parcourir la moitié de la ville pour mettre la main sur les deux suspects. Quand elle perdit patience et qu’elle commença à s’énerver, le détective lui répondit qu’il n’y pouvait rien, après tout ce n’était pas de sa faute si leur informateur n’était pas performant. Sans suivi alors des grognements et des insultes. C’est à cet instant précis qu’il entreprit de tisser sa toile autour d’elle. Il profita du fait qu’elle soit hors d’elle et peu encline à utiliser la raison ou ses facultés de discernement pour lancer un pari. Un putain de pari qu’elle risquait de regretter toute sa vie. Bien sur, elle ne s’en doutait pas et après dix minutes qu’il passa à la provoquer, Alissa accepta. Le but était de misé sur le frère qu’on jugeait coupable de l’assassinat tandis que l’enjeu c’était du boulot pendant tout un mois pour Alissa et une soirée sous son total contrôle pour Wihlem. Après avoir relu le dossier une énième fois, la tueuse à gage porta son choix sur l’ainé qu’elle jugea plus apte à tuer trois gars de la mafia que le cadet de 15 ans aussi malingre que maladroit. A ses yeux, pour pouvoir arracher la vie à quelqu’un le sang-froid, l’habilité et un certain talent naturel était essentiel. Son coupable collait au profil, c’était parfait et évident. Une heure et demie après, lorsqu’Alissa appuya sur la gâchette et que le gamin tomba raide mort, elle dût bien reconnaitre que tout n’était pas aussi prévisible qu’elle l’aurait pensé. Automatiquement, la jeune-femme fit preuve de mauvaise foi et rétorqua qu’elle s’était trompée parce qu’elle était trop épuisée par leur recherches de la matinée. Wihlem ne répondit rien. Elle abandonna la partie en rangeant son arme, mais quand elle se retourna et qu’elle fut confrontée au regard brillant et au sourire carnassier de son ex-coéquipier, elle sut qu’elle était finie.

C’est pourquoi, en cette froide nuit d’été, Alissa « redoutable » tueuse à gage, s’était retrouvée sur les quais. Wihlem désormais affectueusement surnommé « le fumier » lui avait donné rendez-vous dans un des immeubles désinfectés histoire de régler leur petite affaire. Elle aurait pu se défiler, prendre la fuite, mais comme un bon manipulateur, il lui avait promis que si elle manquait à sa parole, il se chargerait de faire savoir aux gens du métier donc à tous ses clients potentiels son manque cruel de fiabilité. La confiance étant primordiale le temps d’une mission pour un employeur, elle devait conserver une bonne réputation sinon terminé, plus travail, plus d’argent, plus de raisons de vivre, nada. Ainsi, assise sur un canapé miteux, bras et jambes croisés, le visage fermé, ses yeux lançant des éclairs, elle attendait. S’il croyait qu’elle jouerait la fille soumise, il se mettait le doigt dans l’œil. Elle ne céderait pas, jamais ! Elle n’avait pas flairé le piège et quand il s’était refermé sur elle, la jeune-femme n’avait pu qu’abdiquer. Mais la partie était loin d’être finie, elle n’était pas du genre à se laisser faire. Elle resterait inflexible et imperturbable, il allait voir cet enfoiré ! Néanmoins, quand des pas familiers se firent entendre, elle ne put retenir un tremblement. Appréhension ? Peur ? Excitation ? Un mélange des trois sans doute. Son attente prit fin et lorsqu’il pénétra dans la pièce, Alissa se retrouva en face de son bourreau d’un soir.

Prends garde, il te mangera toute crue !


Dernière édition par Alissa C. Brunelli le Mer 15 Sep - 4:16, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Wilhelm W. Eilenbecker

Wilhelm W. Eilenbecker

[ MAFIEUX ]
{ ~ Psycho says "hi !" ~ }


Messages : 70
Date d'inscription : 24/06/2010
Age : 31


Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] Vide
MessageSujet: Re: Please Mister Jailer ! PV Wihlem. [Finish]   Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] Icon_minitime1Lun 19 Juil - 8:28

Si simple. Tout avait été si simple. Trop même.
Oh, et elle aurait beau se débattre la petite proie qu’elle était, déjà bien trop engluée dans le piège qu’il avait pris soin de tisser autour d’elle. Un jeu d’enfant que de la mener en bateau. Il en était presque déçu.

Car elle avait rapidement attiré son attention, cette demoiselle n’hésitant pas à abattre ses cibles sans pitié, aux yeux aussi sombres que sa chevelure d’ébène, doux objet qu’il désirait tant posséder pour le simple désir de briser ensuite entre ses doigts, juste un jeu de plus, un défi qu’il s’était offert, celui de se rapprocher de la sombre demoiselle, avant de relever peu à peu les voiles de mystères dont elle s’entourait, la faire sienne corps et âme, découvrir ce qu’elle avait à se cacher, s’enivrer de cette malsaine traque, s’amuser de sa réticence, de sa fougue, titiller sa fierté. Prétendre pouvoir tout contrôler.

Jeu dangereux et malsain, sans réelles limites, car quand pouvais t’on prétendre connaître réellement quelqu’un, pouvoir toucher son cœur ? Et peu lui importaient les autres, leurs pensées, leurs émotions, qu’il se plaisait simplement à analyser, se plaçant fort au dessus du genre humain, ignorant la folie et l’obsession grandissante qui courait dans ses veines, juste un marionnettiste, liant peu à peu ses fils à ses proies, étendant peu à peu son influence, grâce au réseau qu’il se construisait, accumulant les données, les visages, tout pour lui permettre d’atteindre son but, jusqu’à ce que le plus grand masque de tous tombe. En attendant, il fallait s’occuper comme on le pouvait.

Il l’avait donc observée dans l’ombre, attendant le moment opportun afin d’aborder cette demoiselle, dont les services lui seraient utiles. Une offre avantageuse, quelques sourires bien placés, manières charmantes et affables malgré la lueur de convoitise dans son regard, endormir la méfiance de la concernée, ne lui faire voir que ce qu’il voulait bien montrer, quand il lui avait exposé point par point le cas sur lequel il travaillait, juste une vague affaire de meurtre d’un des sbires du Parrain, un coupable qu’il fallait retrouver et exécuter, chose qu’il préférait généralement laisser à ses employés comme il aimait intérieurement les appeler, juste des outils sous ses ordres, juste des pantins entre ses mains souillées, contrôlés dans l’ombre, tandis qu’il rassemblait les indices, interrogeaient les témoins, s’infiltrait peu à peu à travers les mailles mensongères jusqu’à cette vérité qu’il lui fallait trouver.

Naïve jeune femme qui n’avait pas eu le temps de voir que la générosité du détective était bien loin d’être gratuite. Oh, il n’avait pas l’habitude de laisser s’échapper si facilement ceux qui avaient le malheur de tomber entre ses griffes ce démon au sourire enchanteur, croyant tenir le mode entre ses doigts, jusqu’à ce que les patins se rebellent, que la folie le dévore, oh juste un futur lointain qu’il ne voyait pas, les yeux perdus dans les brumes de sa conscience surdouée. Un autre jeu d’enfant que de mettre la patience de sa nouvelle coéquipière à rude épreuve, alors qu’il lui avait donné de fausses indications, puis l’avait contactée au dernier moment afin de lui en donner d’autres, lui faisant ainsi faire un joli tour plus qu’inutile dans les recoins perdus de la ville, pour transférer la faute, avec un haussement d’épaule qui en disait long sur son état d’esprit, sur un mauvais informateur. Indifférence qu’il avait poussée jusqu’à l’extrême, tout comme les nerfs de la demoiselle, jusqu’à lui lancer soudainement, puisqu’elle s’estimait si supérieure, un jeu. Un défi, une énigme à résoudre, gagnée d’avance même si lui-même n’avait encore trouvé la réponse, après tout il ne pouvait perdre sur son terrain de prédilection. Encore moins contre cette créature qui avait foncé tête baissée dans son piège. Manipulation, quand tu nous tiens…

Nouveau jeu d’enfant que de débusquer le coupable, tout comme glisser quelques faux indices dans le dossier afin d’induire sa coéquipière en erreur, un puzzle dont les pièces s’emboitaient peu à peu, et qu’il avait reconstitué avec soin. Oh, les apparences étaient parfois trompeuses, alors qu’avec un sourire il avait abattu le véritable coupable quelques heures avant que la jeune fille agisse, sans prendre la peine d’avertir celle-ci, après tout, lorsque celle-ci se rendrait compte de son erreur, la victoire n’en serait que plus savoureuse. Oh, il en espérait tant d’elle. Après tout cette enquête n’avait été que le préliminaire d’un jeu aux rouages soigneusement montés par ses soins. Et le mouvement qui s’active sans possibilité de retour en arrière.

Oh il s’en était amusé de sa mauvaise foi, tandis qu’un sourire et un silence glacé lui en firent comprendre long sur ce qui l’attendait. Le réel divertissement pouvait à présent commencer. Il lui avait donc donné rendez vous dans un coin sombre et désaffecté de la ville, lieu parfait pour le duel qui allait se préparer, oh qu’elle se débatte, rechigne, la victoire n’en serait que plus douce, tandis qu’il endormirait sa méfiance, la bercerait de ses mots doux, sonderait les tréfonds de son cœur jusqu’à assécher celui-ci. Il s’était donc approché avec un sourire, d’allure impeccable dans son costume habituel. Seul un détail avait de quoi attirer le regard. La bouteille d’alcool dans sa main. Sourire doux, lueur de convoitise, tandis que d’une main, il caresse doucement la joue de la jeune femme, plantant son regard émeraude dans le sien.

-Alissa ! Je suis content de voir que tu es venue…

Mots murmurés doucement, savourés au seuil de ses lèvres, tout comme l’avant goût de victoire dont il s’enivre, après tout, avait-elle vraiment le choix ?

-J’ai bien envie de te proposer un petit jeu. Mais d’abord, que dirais tu de fêter notre victoire ?

Bouteille tendue avec un sourire, bois donc mon ange, enivre toi de mes mots mensongers. Juste une mascarade qu’il invente au fur à mesure, la narguant de cette douceur, auquel il espère qu’elle ne résistera pas.

-Goûte donc ma belle, tu ne le regretteras pas. Ou aurais tu… peur ?

Et jouer peu à peu avec sa fierté. Endormir sa méfiance peu à peu.


[C’est horrible et en plus je me suis pas relue. Pardonne moi ! >.<]

Revenir en haut Aller en bas
Alissa C. Brunelli

Alissa C. Brunelli

[ TUEUSE A GAGES ]
{ ~ Ordralfabetix ~ }


Messages : 63
Date d'inscription : 30/06/2010
Age : 30


Police record ~
♥ Inventaire de poche ♥:
♥ Petites choses en plus ♥:
♥ Répondeur téléphonique ♥:

Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] Vide
MessageSujet: Re: Please Mister Jailer ! PV Wihlem. [Finish]   Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] Icon_minitime1Lun 26 Juil - 7:48

Comme il a belle allure le prédateur qui se dirige vers toi. Il est fier de t’avoir attrapé, il est désireux de te découvrir, il meurt d’envie de te déchiqueter. C’est un animal aux yeux brillants, aux gestes tendres, aux paroles mesurées. Toi qui est si ravissante dans ta frustration et lui si beau dans ses mensonges…De vous deux, lequel aura le dessus quand l’aube fera son apparition ? Toi ou lui ? Lui ou toi ?

C’est un goût sur tes lèvres, juste après les baisers.
Une amertume à peine devinée…

Tu regrettes. Vraiment beaucoup. Tu le savais dangereux et pourtant tu ne t’en es pas méfié, en tout cas pas assez. Il a le contrôle total de la situation. Tu le sais, tu le sens. Il ressemble à l’envahisseur, trop conscient de son pouvoir. Il sourit, tend une main vers ta joue et te salut avec complaisance. Bien entendu, tu ne réponds pas, tu te contentes d’un regard noir, d’une moue dubitative. Il est peut-être heureux d’être là mais ce n’est guère ton cas et tu comptes bien le lui faire comprendre. Rester impassible, impénétrable tant que tu le peux encore. Le jeu commence quand il te propose un avant goût de son réel objectif. Il te tend la bouteille qui avait attiré ton regard un peu plutôt ; à ce-moment là tu avais préféré fermer les yeux, ne voulant pas reconnaître l’inévitable. Tu ne tiens pas l’alcool en bonne petite chose que tu es. C’est de notoriété publique, ta résistance face à ce nectar ne vaut rien. C’était joué d’avance et ce dès le début de toute cette histoire. Il te cherche, te provoque et le tout en douceur.

Rien qu’un goût sur tes lèvres, une infime méfiance.
Qui se cache sous les apparences ?

Il te nargue. Tu as même l’impression qu’il le fait depuis plus longtemps encore qu’aujourd’hui. Mais tu ne peux pas refuser, utiliser un prétexte, tu ne peux pas dire non. Ce serait perdre en connaissance de cause et abandonner ta dignité ô combien haut placée. Tu dois triompher de lui. Il ne doit absolument pas gagner ; il en est hors de question.

« Je n’ai pas peur. » T’entends-tu répondre tout en maudissant le tremblement de ta voix. « Ni de toi ni de personne. »

Que cela soit vrai ou non, le véritable souci n’est pas là. Tu as privilégié ton orgueil à ta peur. Tu as comme qui dirait tendu le bâton pour te faire battre. Toi-même, tu juges cela affligeant mais tu n’as pas encore compris la portée réelle de ce choix. Tu es bien trop lasse des autres pour ça. Tu accordes si peu d’importance au monde qui t’entoure. Tout comme tu ne reconnais pas le réveil des nouvelles émotions que tu croyais définitivement perdues, tu optes comme toujours pour la mauvaise foi. Après tout, ça te va si bien au teint.

« Ne me sous-estime pas Wihlem. Arrête de me prendre de haut ! Je déteste ça. » Déclares-tu brusquement. « Ne t’imagine pas vainqueur d’un jeu dont j’aurais été – d’une certaine manière – l’investigatrice. »

C’est à ton tour de rire, de te moquer, de faire preuve d’une supériorité feinte. Pourtant, quand tu te rends enfin compte que sa main repose toujours sur ta joue, ton sourire se fige et ton insolence s’ébranle, et pour finir disparaît. En réalité, tu meurs d’envie d’en embrasser la paume. Tu retiens non sans mal un frisson. Au fond, que donnerais-tu pour sombrer, pour oublier, pour te perdre volontairement ? Tout. Te laisser aller dans la volupté la plus totale le temps d’une soirée, lors d’un moment d’intemporalité. Rien que pour le plaisir.

Combien de pressions pour lâcher les principes ?
Et de désirs pour tromper et mentir ?

Non ! Surtout pas. Jamais. Pas avec lui, pas dans ses bras, pas dans sa bouche. Plutôt mourir, plutôt crever.

Combien de verres pour que tombe ton masque ?
De chantage avant que tu ne t’inclines ?

Tes yeux se voilent, tes lèvres s’assèchent doucement, les rougeurs coléreuses de tes pommettes s’effacent. Que tu es faible Alissa ! Finalement, sans tes armes, sans tes poisons, tes repères, tu es quoi au juste ? Rien je me trompe ? Rien du tout.

Avant de te battre, avant de ramper.


Muée par un instinct millénaire qui consiste à se préserver, c’est à toi de le surprendre. Avec une assurance un peu bancale, un peu chancelante, tu empoignes fermement la bouteille, lui arrachant presque des mains son précieux trésor. Tu fais sauter le bouchon et avec un regard équivoque dans sa direction, tu avales ta première gorgée. Le liquide a beau te brûler la gorge, t’irriter le palais, tu enchaines tout de suite sur une autre rasade. Provocatrice. Impertinente. Lascive. En faisant cela, tu acceptes son jeu en ignorant en partie ses règles. Tu te l’es promis n’est ce pas ? Wihlem n’aura pas la victoire facile. Qu’il parvienne ou non à ses fins, ma tendre Alissa, tu ne le laisseras pas sans cicatrices. Qu’il t’enchaine à lui ce soir si ca lui chante mais qu’il ne s’étonne pas à être surpris. Chacun son tour. Le risque, tu aimes trop le risque pour déclarer forfait.


[Ne t'en fais pas, moi non plus ><. Il y a des fautes énormes chez moi aussi mais j'ai la flemme de les corriger là xD Mon premier post était médiocre, j'ai essayé un nouveau style pour que sa colle plus avec le tien, c'est pas grandiose, je reviendrais à l'ancien au prochain post. Bonnes vacances ♥ ]
Revenir en haut Aller en bas
Wilhelm W. Eilenbecker

Wilhelm W. Eilenbecker

[ MAFIEUX ]
{ ~ Psycho says "hi !" ~ }


Messages : 70
Date d'inscription : 24/06/2010
Age : 31


Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] Vide
MessageSujet: Re: Please Mister Jailer ! PV Wihlem. [Finish]   Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] Icon_minitime1Mar 24 Aoû - 11:36

Un sourire. C’est un gens qui s’engage, une lutte soigneusement orchestrée où ses sourires se heurtent à ses yeux provocateurs, où son corps, son cœur se dérobent à ses mains, car plus que sa chair pâle contre la sienne, c’est son âme qu’il désire saisir, mettre peu à peu à nu ce cœur qu’elle lui dérobe, lui arracher ses secrets comme autant de lambeaux de chair, sonder chaque recoin de son esprit, et alors elle serait sienne, sienne, et quelle superbe victoire que se serait là, et dont il savourait déjà le goût doucereux à l’avance, sûr de lui, de ses mots, de ses moyens. Un jeu, parfaitement minuté, qu’il avait dirigé avec l’aisance d’un chef d’orchestre. Oh, la demoiselle ne manquait pas d’audace ou d’ardeur, et était bien plus maligne que ses quelques écarts du début le laissaient penser, la bataille serait rude. La victoire bien plus éclatante.

Bientôt l’alcool endormirait les méfiances, ouvrirait les cœurs, forcerait les confidences. Bientôt, tandis que sa chair, enlacée à la sienne, se cambrerait à la sienne, il la saisirait corps et âme, abattrait peu à peu la muraille qu’était son orgueil, manipulerait son cœur pâle entre ses mains, crains moi, provoque moi, jusqu’à la soumission, jusqu’à la chute du rideau, lorsque mes crocs se refermeront sur toi, ce soir c’est moi qui détient le pouvoir, oh je saurai bien les faire tomber les voiles dont tu te pares, la belle assurance que tu affiche, juchée sur ta fierté, quitte à te brûler les ailes, mon ange à la beauté ténébreuse. Sois mienne. Surprend moi, amuse-moi. Le temps d’une nuit, d’un défi, d’une étreinte brisée.

Et tant pis pour les sentiments, tant de choses inutiles dont on s’encombre, que lui rejette, riant au nez de l’amour et de toutes ses belles utopies brisées, il faut tirer sa part du gâteau, tracer son chemin à travers un monde vicié, brisé, et peu importe les conséquences, les cœurs que l’on brise au passage, le mal qu’on fait, peu lui importe les autres lorsqu’il ne peut s’en amuser, voir ses misérables jouets s’agiter entre ses mains, jamais à la hauteur de son obsession, de son intelligence, car une seule chose, tracer jusqu’au bout, jusqu’au but, à l’objectif atteint. Rien d’autre n’importait.

Alors il faut sourire, encore et encore, opposer son calme sarcastique à ses airs provocants, aux mots qu’elle prononce, comme pour se persuader, comme pour l’intimider, oh mais je sais bien ma belle, que tu n’as pas peur, fière et brûlante jusqu’au bout, mais le jeu ne fait que commencer, tandis que doucement je mets le doigt sur ta faiblesse, sur ta fierté que j’agace, jusqu’au dernier soubresaut, jouer, encore et encore. S’inventer des défis, des adversaires pour tromper l’ennui qui le berce, face aux énigmes trop simples, et la frustration grandissante, nourrir cette addiction en lui. Détruire, manipuler, mettre ses méninges à l’épreuve, continuer à s’élever au dessus du monde. Pour ne pas se faire engloutir.

Sourire, encore et encore. Déceler le faible tremblement dans sa voix. Belle demoiselle qui en ressent plus qu’elle ne veut bien le montrer, consciente de la situation difficile dans laquelle elle s’est fourrée. Proie qui se débat encore trop vivement entre ses doigts. Plus pour longtemps. Et elle rie à présent, tandis qu’en silence tu t’amuse de sa fierté, ce voile douteux dont elle se pare afin de cacher ses angoisses, tout du moins, c’est ce que tu pense.

-Mais je ne te sous estime pas. Au contraire, je suis heureux d’avoir trouvé une adversaire de valeur…

Entre flatterie et ironie, laisser planer le doute, comme une invitation à jouer, sur la lame du rasoir, entre vérités et mensonges. Une joute faite de non dits et de regards, deux fiertés qui s’entrechoquent, l’une refusant de céder, l’autre de perdre.

Et l’alcool qui coule dans la gorge de son adversaire désarmée, à sa merci, peut être pourrait t’il même la prendre par la force, mais cela ne lui suffit pas, elle doit se livrer d’elle-même, prisonnière de ce piège dans lequel elle semble se jeter, consciente de tout, dans un dernier soubresaut désespéré, un sourire sarcastique tourné vers son bourreau. Flamme brûlante dans son regard, qui te nargue, à noyer sous l’alcool dont elle s’enivre. Prenant la bouteille des mains de la jeune femme il en avale lui aussi une gorgée, comme pour lui faire comprendre ce lien qui les relie, la lutte qui les engage, avant de lui tendre à nouveau.

-Mais tout cela est bien trop simple n’est pas ?

Voix doucereuse, main qui glisse le long de sa joue, saisis une mèche de cheveux sombre, qu’il tortille avec amusement autour de son doigt.

-Trop simple, trop prévisible. Tu vaux bien plus que ça, ma petite Alissa…

Provoquer de nouveau sa fierté, pour la pousser à de plus grands écarts. S’amuser tout en se moquant des conséquences.

-Je compte sur toi pour ne pas me décevoir. Mais est tu vraiment capable de me… surprendre ?

Allons, viens ma belle. Encore un peu plus loin dans la gueule du loup.





Pardon pour l’attente >.< Et j’ai adoré ton post (*ww*)

Revenir en haut Aller en bas
Alissa C. Brunelli

Alissa C. Brunelli

[ TUEUSE A GAGES ]
{ ~ Ordralfabetix ~ }


Messages : 63
Date d'inscription : 30/06/2010
Age : 30


Police record ~
♥ Inventaire de poche ♥:
♥ Petites choses en plus ♥:
♥ Répondeur téléphonique ♥:

Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] Vide
MessageSujet: Re: Please Mister Jailer ! PV Wihlem. [Finish]   Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] Icon_minitime1Mer 25 Aoû - 3:52

Il rit de toi, de ta fierté mal placée, de ton courage factice. Il joue avec les mots comme avec toi car il sait y faire avec l’âme humaine. Tandis que d’autres s’intéressent au positif, lui ne se concentre que sur les vices avec lesquels il aime jouer. Tu es en bien mauvaise posture, il le sait, il le voit, il s’en sert. C’est un beau salaud, d’une espèce rare, celle qu’on souhaite ne jamais croiser. Dans ta tête se bouscule pensées et doutes. Tu es entrée dans son jeu, volontaire et assurée, maintenant tu ne sais plus vraiment si tu as bien fait. Il a prévu quelque chose, il ne te laissera pas sans séquelles, il veut de te détruire autant qu’il te désire.

A son tour il boit, toujours sans te quitter des yeux. Tu remercies les effets apaisants de la boisson : sans elle ton mal à l’aise n’en serait que plus palpable. Il te tend de nouveau la bouteille, mielleux à souhait. Il parle et parle encore. Sa voix à des accents provocateurs faussement tendres. Il te cherche c’est évident. Ton ego ne te permettra pas d’abandonner, toi non plus. Tu en as conscience et pendant un court instant, tu hais cet orgueil qui te pousse à aller droit dans la gueule du loup. Comme tu aurais aimé te laisser guider par ta raison au lieu de ta vanité. Tu succomberas à son pouvoir, à cette puissance innée chez lui. Tu comprends que c’est inévitable et que ça fait mal de le savoir. Très mal.

Sa main s’attarde désormais dans tes cheveux, ses doigts s’imprégnant de leur texture. Soupir. C’était bon comme en étant très mauvais. Mais toujours loin d’être infect. La colère commence lentement à te gagner quand il s’emploie à te rabaisser. Il s’amuse de tout, de toi en particulier. La bouteille d’alcool est encore dans sa main, le liquide suintant à travers le verre. Brièvement, tu te demandes où il l’a trouvé puis tout aussi rapidement tu passes à autre chose.

« Je compte sur toi pour ne pas me décevoir. Mais es-tu vraiment capable de me… surprendre ? »

Il en fallait pas plus pour te toucher, pour mettre à terre tes bonnes résolutions. Avec lui, tu n’as jamais réussi à garder ton sang-froid et aujourd’hui ne sera pas plus différent qu’hier. Piquée au vif, tu l’attrapes par le col, froissant son impeccable chemise. Front contre front, tu le fusilles du regard, le feu de la fureur ancré dans tes pupilles.
« Tu veux parier ? »
Juste trois mots, trois petits mots, histoire de mettre dans l’ambiance. Qu’il cesse de te provoquer tout bas ! C’est encore plus efficace que dit directement et avec clarté. Tu grinces presque des dents tant ton emportement est grand. Mais bientôt tu constates que tu trouves exactement là où il avait envie que tu sois. Vos contacts ne pouvaient désormais qu’être plus francs. Après l’orgueil, c’était au tour de la colère de guider chacun de tes gestes. Merveilleuse tu es dans l’art de t’enfoncer un peu plus à chaque minute qui passe.

Minutieuse, tu desserres petit à petit ton étreinte de sa chemise. Tout comme en essayant de faire oublier au prédateur ta nouvelle position, tu lui reprends la bouteille des mains, décollant ton front du sien. Un peu, pas beaucoup, mais tu recules quand même. Avec la même aisance que la dernière fois, tu bois plusieurs gorgées très rapidement dans une vaine tentative pour cacher ta gêne. Tu tousses, tu as manqué de t’étouffer. Néanmoins, tu ne te laisses pas abattre car dès que tu as récupéré ton souffle, tu bois de nouveau, brandissant fièrement la boisson devant son visage. Crânement, tu hausses les sourcils de manière suggestive, ignorant le fait que Wihlem commence étrangement à se dédoubler…

Il fait chaud d’un coup, la température semble être montée d’un cran. Tes pupilles se dilatent, tes joues rougissent et tes mains tremblent. Tu détestes vraiment ces signes extérieurs qui sont la preuve même que tu ne tiendras pas longtemps. L’alcool et toi n’avaient jamais fait bon ménage. Au bout de deux verres, ton sens du discernement disparaissait. Au bout de trois, ta seule défense n’est plus que souvenir. Pourtant, tu tiens le coup, il est hors de question de capituler tout de suite. Dotée d’une prise dorénavant un peu molle, tu tires sur sa veste et tu t’arrêtes à quelques millimètres de ses lèvres.
« Tu vois, tout va bien pour moi. »
Même si ta mauvaise foi te parait aussi transparente qu’elle l’est surement pour lui aussi, tu te retiens à grand mal de lui lancer un grand « ha ! » telle une enfant triomphante. Parce-qu’au fond, la seule chose que tu as gagné pour le moment, c’est une future migraine et d’immenses regrets.

[Tu es trop gentille ♥ Merci. Toi tu as le chic pour mettre dans l'ambiance :p Pas de soucis pour le retard, je comprends =)]

Revenir en haut Aller en bas
Wilhelm W. Eilenbecker

Wilhelm W. Eilenbecker

[ MAFIEUX ]
{ ~ Psycho says "hi !" ~ }


Messages : 70
Date d'inscription : 24/06/2010
Age : 31


Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] Vide
MessageSujet: Re: Please Mister Jailer ! PV Wihlem. [Finish]   Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] Icon_minitime1Dim 29 Aoû - 10:23

Oh Wilhelm en avait connut des femmes. De celles qu’il avait été facile de séduire à l’aide de paroles charmeuses et de promesses d’amour jamais tenues, décevantes créatures dont il s’était vite débarrassé, lassé de leur peu de résistance, de ces victoires trop faciles, catins qu’elle était à écarter les jambes pour un peu de rêve, d’autres plus longues à conquérir, dont il avait fallut lever peu à peu les voiles, ruser, user de détour afin de trouver l’endroit où frapper, faire tomber peu à peu les masques, déguster la douce victoire de la savoir sienne, plus corps que âme, le plaisir de chair ne l’intéressant que peu, lui il voulait les non-dits, les mensonges, les squelettes dans les placards, toutes les petites saletés qu’il se chargeait d’exposer au grand jour, grisé par le goût du jeu et de la conquête. Jusqu’à que ne reste plus rien, juste une femelle ayant perdu son intérêt à ses yeux, qu’il reconduisait, souvent déçu du peu qu’il y avait eu à découvrir. Et puis il y avait les autres. Celles qui restaient un mystère. Insondables, insaisissables, celles dont il n’arrivait à lire les pensées, à découvrir les desseins cachés, leurs désirs les plus intimes. Proies rares oh combien délicieuses. Celles qu’il fallait tenter de saisir, encore et encore, frustré lorsque celles-ci lui glissaient entre les doigts, comme tenter d’attraper un courant d’air. User de patience et de stratégie, découvrir leurs faiblesses. Et frapper peu à peu.

Oh, elle l’avait presque déçu sa belle Alissa, à tomber ainsi dans le piège qu’il lui avait tissé, et qu’il avait refermé peu à peu autour d’elle, profitant des chances et des ouvertures qu’elle lui laissait. Oh, elle n’aurait pas finit de le surprendre, de se battre, et redresse toi donc ma belle, toise moi du haut de tes jambes vacillantes. Jusqu’à ce que celle-ci cèdent. Oh, montre la moi donc toute ta belle rage, ta colère flamboyante, dresse toi face à moi, avant que le feu dans tes veines ne t’embrouille les idées. Combien de temps penses-tu pouvoir tenir ainsi ? Que retireras-tu de cette soirée, que t’apporteront les sursauts de ta fierté en miette, lorsque tu ne seras plus rien, lorsque tu en auras trop dit, trop montré ? Oseras tu seulement croiser de nouveau mon regard ? Mais prends garde Wilhelm, à lâcher ton fiel se mêlant à l’alcool que tu lui offre, à la toiser de toute ta superbe victorieuse, tu pourrais bien en venir à la sous estimer. A oublier que tu n’es pas le seul à posséder des ressources. Et te faire avoir trop bêtement.

Mais pour l’instant tu souris, tandis qu’elle t’empoigne avec colère, c’est cela réagis, montre moi encore où frapper, que je t’assomme de mots, encore et encore… Et tant pis pour son col froissé, il ne peut se mettre en colère à présent, l’excitation coulant dans ses veines est une bien plus agréable liqueur.

-Mais avec plaisir. Surtout que, jusqu’à là parier t’as bien réussit.

Et la provoquer, encore et encore. Jusqu’à mettre à nu ce cœur qu’elle tente de dérober à tes regards. L’alcool commence à faire effet, tandis que d’une voix pâteuse, elle tente de prétendre d’aller bien, de préserver une illusion déjà brisé. Il est temps. Et lui offrant ton plus doux sourire, tu passe une main autour de ses hanches, avant de poser tes lèvres contre son oreille, laissant celles-ci glisser contre sa joue, jusqu’au coin de sa bouche.

-A présent, dis moi, pourquoi une aussi charmante demoiselle exerce t’elle un métier aussi obscur ? Par provocation ? Pour survivre ? Ne ressentirais tu pas un sombre plaisir à appuyer sur la gâchette ? A te savoir… meurtrière ?

Sonder ses réactions, guetter le déclic. A présent ma douce, qu’as-tu donc à m’apprendre ?

Revenir en haut Aller en bas
Alissa C. Brunelli

Alissa C. Brunelli

[ TUEUSE A GAGES ]
{ ~ Ordralfabetix ~ }


Messages : 63
Date d'inscription : 30/06/2010
Age : 30


Police record ~
♥ Inventaire de poche ♥:
♥ Petites choses en plus ♥:
♥ Répondeur téléphonique ♥:

Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] Vide
MessageSujet: Re: Please Mister Jailer ! PV Wihlem. [Finish]   Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] Icon_minitime1Mar 31 Aoû - 1:50

Détester quelqu’un c’est l’aimer à sa manière. C’est un attachement tordu, un lien fragile, un sentiment contradictoire. C’est haïr ses gestes, le moindre de ses mots, son existence toute entière, en y prenant plaisir. Il est comme le méchant des histoires, celui qu’on ne peut pas voir en peinture mais dont on finit toujours par s’enivrer, parce-que justement, il n’est pas le gentil. Même en étant persuadé de la noirceur de son âme, les vices qu’il met en évidence, qu’il ne cherche pas à cacher, nous sont étrangement délectables. On a tous besoin d’un méchant dans notre histoire, on doit être le gentil, celui qui a raison, celui qui se bat pour quelque chose, celui qui reste en vie à la fin. On se ment par nécessité. Détester quelqu’un c’est l’aimer parce qu’il est ce qu’on pense ne pas être, le méchant de l’histoire, celui qui perd toujours.

Tu as chaud, un peu froid aussi. Le décor autour de toi est flou, mais lui ne l’est pas, évidemment. Tu ne sais plus vraiment pourquoi tu es là et quand la réponse te revient, tu l’oublies aussitôt. C’est mieux de ne pas savoir, de ne pas se rappeler. Il ne tarde pas à te répondre, enfonçant le couteau dans la plaie, à chaque fois un peu plus, à chaque fois un peu plus profondément. Ton esprit est embrouillé, tu as l’impression que les murs dansent autour de toi, d’être dans le brouillard le plus total. Finalement, tu perds pied. Enfin non, pas tout à fait, il t’a rattrapé. Une main sur tes hanches, ses lèvres contre ton oreille, le long de ta joue, près de ta bouche. Douce punition, tendre souffrance, plaisir insensé. Un soupir de contentement t’échappe, tu aimes ça, ton corps aussi.

Tu aurais voulu qu’il continu, qu’il poursuive ses caresses lascives, tout le temps, jusqu’à ce que le soleil se lève. Mais non, ce n’est pas son but, en tout cas pas encore. Il te parle, te pose des questions, te fait languir. Tu n’entends plus aucun bruit, seule sa voix arrive encore à atteindre tes oreilles. Vous êtes toujours dans la même position, ton corps tendu, le sien serein comme tranquille. Tu dois répondre, garder le contrôle, oublier cette étrange impatience qui semble sortir de tes entrailles. Revient Alissa, revient ici, reste là, ne te fais pas avoir, ne laisse pas ta chaire te guider, revient !
« Je ne ressens rien, ni plaisir ni horreur. Tuer est dans ma nature, c’est ce que je fais le mieux, ce que j’ai toujours fait. Dans ce monde absurde, c’est la seule chose qui me parait raisonnable. »
Joli monstre que tu fais ma chérie. Tant de cruauté inconsciente dans ce petit corps. Comprends-tu seulement la portée de tes mots ? Leur impact ? Ce qu’ils signifient ? Qu’est ce qu’il te reste d’humanité ? A part ces quelques personnes auxquelles tu t’es attachée mon ange, qu’est ce qui te retiens ? Ou mieux, qu’as-tu à perdre ? Tu n’aimes pas ça, toutes ces questions sans réponses, qui t’obligent à réfléchir, à te remettre en question, à douter. Qu’est ce qu’il cherche à savoir au juste ? Que peut-il tirer de tout ça ? C’était si bien partie…Tu aurais pu te laisser aller, doucement, lentement, petit à petit, consentante jusqu’au bout. Idiot !

Tu recules ton visage du sien, un peu, légèrement. Tes yeux se posent sur son front lisse, ses yeux clairs et brillants, l’arête du nez et enfin sa bouche au sourire mielleux. Tant d’arrogance dissimulée sous ce visage aux traits fins. Tu n’es peut-être pas dans ton état normal mais tu es encore capable de discerner ses mensonges, de comprendre qu’il joue avec toi. Tu ne vois plus que lui, tu ne concentres que sur lui, le reste est factice, soudainement disparu dans le vague de ton esprit embrumé par l’alcool. Tu l’embrasses comme ça, d’un coup, sous le coup d’une pulsion, savant mélange de colère et d’envie, de frustration et de désir. Ce n’est pas tendre, ce n’est même pas un vrai baiser, juste tes lèvres sur les siennes, la pression furieuse de ta bouche sur la sienne. Symbole intense de perdition.
« Dis-moi Wihlem, qu’est ce que tu cherches ? Pourquoi ces questions ? Tout le temps, avec tout le monde…Es-tu à ce point avide de réponses ? Essayes-tu de combler un vide par hasard ? »
Sarcastique, moqueuse, insolente et divinement incompréhensible. Par vengeance, par provocation, par curiosité, ces mots sortirent avec une facilité presque calculée. De nouveau, vos visages ne sont séparés que de quelques millimètres, vos yeux se cherchent, se trouvent et ne se lâchent plus. Il ne possède pas le monopole des interrogations, des non-dits, du côté sombre. Il existe autant de façon de tuer que de survivre, la question est qu’elle est la meilleure ? Ses vices ne lui suffisent plus, il souhaite découvrir ceux des autres. C’est l’impression qu’il te donne en tout cas. Même en ayant envie de lui, même si dans ton état tes réflexes et ta défense ne sont plus que souvenirs, avec un peu de chance, tu ne seras pas la seule à être écorchée vive.


Dernière édition par Alissa C. Brunelli le Mar 7 Sep - 4:46, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Wilhelm W. Eilenbecker

Wilhelm W. Eilenbecker

[ MAFIEUX ]
{ ~ Psycho says "hi !" ~ }


Messages : 70
Date d'inscription : 24/06/2010
Age : 31


Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] Vide
MessageSujet: Re: Please Mister Jailer ! PV Wihlem. [Finish]   Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] Icon_minitime1Sam 4 Sep - 15:38

Should I bite my tongue?
Until blood soaks my shirt
We'll never fall apart
Tell me why this hurts so much...

Et qu’il est fascinant le Mal, le véritable, le crasseux, celui qui répugne, qui finit toujours par être punit, qu’on dénigre, et critique dans les morales des histoires. Pathétique illusion. Le mal était là, bien logé, bien présent, au fond du cœur de chacun. Tous avaient un vilain petit secret à cacher, des non-dits, des fourberies, des pensées malsaines ou cruelles. Qui pouvait se vanter de n’avoir jamais fait de mal, de n’avoir blessé au cours de sa vie ? Vices sans cesse pourtant reniés, rejetés, comme une tâche de trop dans le beau tableau reluisant qu’était l’humanité. Et pourtant, tout cela suintait, les catins au coin des rues, les mendiants sous les ponts aux vêtements déchirés, auxquels les passants ne daignaient jeter un regard, les junkies au fond des parcs, les assassinats froids et cruels, les impôts, la misère, l’égoïsme, l’avidité, toute cette gale qui s’était emparée de la ville et y régnait en maître. Belle l’humanité ? Laissez le rire. Triste catin souillée qu’elle était, à masquer sa laideur sous les replis de sa robe. Ce mal qui fascinait, qu’il contemplait tous, en critiquant hypocritement. Lui ne s’embarrassait pas de tels mensonges. Vivant avec sa curiosité morbide et ses pulsions malsaines. Manipulant, détruisant, sans la moindre once de culpabilité. Cherchant cruellement, avidement, à l’attirer dans ses filets. Et la voilà donc, la belle, prisonnière des crocs du grand méchant. Mais le portrait de celle-ci était-il vraiment plus reluisant ?

Et lui ? N’en restait-il pas moi… humain ? Avec ses doutes et ses faiblesses, de ceux dont il refusait d’admettre l’existence. Perdu dans les méandres de son esprit sans cesse en mouvement. Seul, sans se soucier des autres, de ce qu’ils pourraient lui offrir, si ce n’étaient leurs sales petits secrets à exposer au grand jour. L’amour, l’affection, n’étaient que des chimères sans importance, balayées d’un revers. Non, il est seul Wil’. Avec le vide et le mal qui le rongent. Le vide. Cruel, présent à chacun de ses pas, menaçant de le saisir de sa morsure douloureuse, et qu’il fallait repousser sans cesse à coups de réflexions de plus en plus complexes. Réfléchir, sans cesse, ne jamais lâcher prise, pour ne pas se faire dévorer. Parce qu’il n’avait que cela, son esprit à nourrir de réflexions, qu’il voulait plus ardues à chaque fois. Parce qu’il n’était que cela. Le reste n’avait pas d’importance.
Ou l’ennui le rendrait fou.
Mais ne l’était-il pas déjà ?

Et revenir sans cesse, s’accrocher à un raisonnement terre à terre, et au plaisir que cela lui procurait. Contrôler le flot de pensées qui se bousculent, menaçant de le submerger.

-Je ne ressens rien, ni plaisir ni horreur. Tuer est dans ma nature, c’est ce que je fais le mieux, ce que j’ai toujours fait. Dans ce monde absurde, c’est la seule chose qui me parait raisonnable.

Déception face à cette vérité bien trop fade. Oh peut être lui ressemble tu trop Alissa, avec ta froideur, à brandir trop haut ta fierté. Oh comme tu l’intrigue, étrange chose insaisissable, qu’il n’arrive pas à percer. Tandis que tu pénètre peu à peu ses pensées, t’infiltre, avec la force d’un parasite, jusqu’à t’y loger bien confortablement. Echec, déception qui le nargue. Il ne veut pas perdre. Il ne peut pas perdre. Trop ancrée au fond de lui. Obsédante. Déroute.

Sensation désagréable dont il faut se défaire. Ne pas laisser voir son trouble, celui qu’elle commence peu à peu à faire jaillir. Ne pas lui laisser raffermir son emprise, tandis qu’elle te fixe, se rapproche dangereusement, féline et provocante, orgueilleuse et fière, malgré l’alcool qui coule dans ses veines, et ses pupilles face aux tiennes, son image qui vient s’ancrer encore un peu plus profond dans ta rétine. Ses lèvres qui viennent soudainement se coller aux tiennes. Violentes. Baiser animal, cruel, dénué d’affection. Tes yeux s’écarquillent, tandis que te voilà trop surpris pour réagir. Surpris de son insolence, de sa violence. Surpris de sombrer peu à peu dans le piège d’un jeu que tu croyais pouvoir contrôler.
Frustrante sensation de défaite.

-Dis-moi Wihlem, qu’est ce que tu cherches ? Pourquoi ces questions ? Tout le temps, avec tout le monde…Es-tu à ce point avide de réponses ? Essayes-tu de combler un vide par hasard ?

Colère qui monte peu à peu en lui, tandis qu’elle le dénude de ses mots, toujours dressée, fière et sarcastique. Insultante. Rage sourde qui gronde au fond des veines, tandis que lui saisissant le bras un peu trop fort, il répond d’une vois basse laissant percer sa colère.

-Cela ne te regarde pas !

Mais tu te perds Wilhelm, tu te perds. Ne vois tu pas que tu lui offre ce qu’elle désire ? Oh, elle tombera peut être. Pas sans t’emporter au passage.

-Je te rappelle que nous avions un pari… tu es donc à moi ! Corps et âme !

Et le voilà qu’il te saisit le vide, profitant de cette opportunité, de ta perdition, tandis que la saisissant, tu colle de nouveau son visage contre le tien, ses lèvres contre les tiennes, comme une envie de la mordre, de la faire souffrir, d’arracher cette fierté qu’elle arbore, tandis que ta langue franchit la barrière de vos lèvres, la forçant à prolonger le baiser.
Cruelle chute qui s’entame.

Revenir en haut Aller en bas
Alissa C. Brunelli

Alissa C. Brunelli

[ TUEUSE A GAGES ]
{ ~ Ordralfabetix ~ }


Messages : 63
Date d'inscription : 30/06/2010
Age : 30


Police record ~
♥ Inventaire de poche ♥:
♥ Petites choses en plus ♥:
♥ Répondeur téléphonique ♥:

Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] Vide
MessageSujet: Re: Please Mister Jailer ! PV Wihlem. [Finish]   Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] Icon_minitime1Mar 7 Sep - 5:32

The wind in hair
Is our cold trace
Tears in the eyes
There's no longer us.

Touché, coulé. Enfin presque. Quelle sensation grisante que celle d’avoir visé juste, d’avoir révélé au grand jour un de ses plus grands vices. Ce goût subtil d’une demi-victoire, cette impression de supériorité sur lui, quel plaisir enivrant. Les rôles se sont inversés plus facilement que vous l’aviez cru, cela l’étonne, cela t’amuses. Tu es encore loin de la consécration ultime bien sur, mais en ayant gagné cette manche, tu t’en rapproches de plus en plus. Sa colère est la seule chose qui te permet encore de tenir, sans ça ton esprit embrumé par l’alcool, t’aurait déjà quitté. C’est à son tour d’avoir mal, de se sentir pris au piège, de perdre lentement mais surement. Parce-que oui, tu ne seras pas la seule à sombrer ce soir.

Ses bras entourent tes hanches, t’attirant violemment contre lui. Son visage contre le tien, il t’embrasse à t’en faire mal, sa langue dans ta bouche, la barrière frêle de tes lèvres n’ayant pas tenue longtemps. Il est là, contre toi, fier et furieux, il te rappelle sa victoire, ce que tu lui dois... Toujours aussi salaud en définitive. Il veut ton corps, il veut jouir d’un plaisir qu’il connait par cœur, il cherche à te marquer, à laisser sur ta peau la trace de son passage. Mais ça ne lui suffit pas, il veut plus, toujours plus. Si ton cœur lui importe peu, ton âme est pour lui l’élément le plus important à conquérir. Il désire ardemment découvrir ce qui te tient en vie, ce qui te nourrit, ce qui te permet de rester debout, toujours aussi droite, pendant que d’autres s’écroulent, les genoux écorchés. Au fond, peut-être essaye t-il de trouver la sienne ? Peut-être qu’enfin de compte elle lui manque, son âme ? C’est un moment intemporel, celui pendant lequel tu arrives à le voir comme un homme banal, trop soucieux de sa propre existence. Ça ne dure pas longtemps. Heureusement.

C’est brutal, cruel, agressif, mais d’une intensité trop vive pour être ignorée, pour ne pas y répondre. Alors tu l’embrasses, de la même manière, de la même façon. C’est à qui aura le dessus sur l’autre, c’est à celui qui fera le plus mal. C’est plus qu’un baiser, il s’agit d’un défi, d’un duel qui ne demande qu’à s’éterniser. Vos lèvres se cherchent, se retrouvent, puis se séparent de nouveau, le manque d’oxygène se faisant sentir. Et l’interminable ballet recommence, ta bouche gonflée par trop d’envie et de colère refrénées. De nouveau, tes mains s’accrochent à sa chemise, brisant les quelques centimètres qui vous séparaient encore.
« Tu auras peut-être mon corps ce soir Wihlem…Mais mon âme, jamais tu ne l’obtiendras. Elle est trop capricieuse pour toi de toute manière… »
Sourire mutin. Tu te laisse tomber dans le fauteuil, ton dos désormais plaqué contre le cuir usé et tes cheveux éparpillés d’ici de là, sur l’accoudoir. Provocatrice jusqu’au bout des ongles. Tu n’as rien à perdre après tout, ta fierté a déjà été mise à mal. Qu’il t’enlève ta chemise, qu’il te morde jusqu’au sang, qu’il fasse de toi sa victime si ça lui chante, mais qu’il n’espère pas avoir ce qu’il veut de la manière dont il le souhaite. Si la victoire lui parait trop facile, si tu le lasses avant le moment fatidique, peut-être abandonnera t-il ? Il aime l’acharnement, la volonté de ne pas flancher, il aime prendre son temps, la facilité n’étant pas pour lui. Il a déjà perdu pied une fois, rien ne te semble plus facile que de le faire tomber une nouvelle fois maintenant. Osera t-il aller à l’encontre de ses précieux principes ? Tu paries que non, la confiance assaillant une nouvelle fois tes veines.
« Qu’est ce qu’il t’arrive ? Tu as peur ? Tu es surpris ? Enfin de compte, tu es peut-être plus prévisible que tu le pensais n’est ce pas ? »
Sensation exaltante, grisante, excitante. Incitation à la douleur, au plaisir. Un jeu qui devient dangereux, un manque de raisonnement, des certitudes faussées mais un culot indéniable. Qu’il perde patience, qu’il comprenne la véritable nature de l’adversaire en face de lui, qu’il perde en toute âme et conscience. Alissa, jusqu’à aujourd’hui tu n’as rien connu de vraiment fascinant, d’assez intéressant pour y accorder trop d’importance, mais dans cette vie que tu mènes, il est un des rares éléments qui vaille la peine que tu mettes de côté cette perpétuelle indifférence. Il est juste là pour se servir de toi, comme tu es ici pour le manipuler. Il est comme toi, il est en manque. De quoi ? De tout.

[Désolé pour les fautes, je ne me suis pas relue =x]

Revenir en haut Aller en bas
Wilhelm W. Eilenbecker

Wilhelm W. Eilenbecker

[ MAFIEUX ]
{ ~ Psycho says "hi !" ~ }


Messages : 70
Date d'inscription : 24/06/2010
Age : 31


Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] Vide
MessageSujet: Re: Please Mister Jailer ! PV Wihlem. [Finish]   Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] Icon_minitime1Sam 11 Sep - 8:51

Et tout s’enfuit. Tout s’effondre. Tout se meurt. Et cette rage frustrante qui bout à l’intérieur de tes entrailles, qui te bouffe, tandis que tu la fixe, haineux, luttant pour converser ce calme arrogant et souverain qui te caractérise. Oh comme tu aimerais la détruire à cet instant, arracher ce petit air de supériorité qui viens naître au bord de tes lèvres, qui est-elle pour pouvoir croire te connaître, pour te décortiquer, retourner ce jeu que tu aime tant contre toi. Celui qui tire les ficelles, qui décortique les actions, les paroles, dissèque les cœurs c’est toi. Tu ne lui laisseras pas prendre le pas. T’arracher la seule chose que tu possède. Cette jouissance malsaine, que la manipulation et les découvertes provoquent. Mais tu l’as sous estimée, et là est sans doute ta plus grande erreur. Malgré l’alcool qui coule dans ses veines, elle est bien moins vulnérable que tu voudrais qu’elle le soit. Et que tu es lâche et menteur Wilhelm. Et qu’il est bien plus flatteur de se dire qu’un peu de résistance ne fait qu’accroître la victoire à venir, alors que tout ton être piétine. Alors que tu voudrais sa soumission immédiate. Entière. Piétiner son corps, son cœur sous tes pieds, l’humilier, voire la honte et la rage dans son regard, qui ne t’en rendent que plus vivant. Toujours cette impatience qui t’anime. Cette impatience te poussant à aller trop vite, à en oublier toute prudence. Et te voilà pris au piège. Découvert. Lourde erreur stratégique. Et la voilà qui la tiens, son âme entre ses mains, prêt à la briser. Oh, elle en sait déjà trop. Beaucoup trop.

Et il faudrait la discréditer, se moquer de ses paroles, se dresser avec arrogance face à elle, ainsi croyait tu vraiment me connaître misérable femelle, croyais tu pouvoir comprendre ne serais qu’un centième de cet esprit, oh combien largement supérieur au tien ? Mais l’intelligence ne fait pas tout Wil’. Et les voilà qui t’abandonnent tes neurones, tandis que tes pensées se mêlent, se bousculent, trop d’émotions, trop de mots dans ta tête dont tu ne peux endiguer le cours. Perdu. Piégé. Jamais une femme n’a réussit à te surprendre de cette manière. Bien trop vive. Bien trop violente. Rares sont même ceux à avoir réussit à te tenir tête, effrayés par ta réputation ou ton intelligence. Et pourtant la voilà, provocante à souhait. Refusant de plier. A vous écorcher tout deux le cœur, à en arracher de larges lambeaux battant entremêlés, ta destruction est la sienne, fierté qui vous anime, vous attire, et vous brûle, tandis que vos lèvres se mêlent, se mordre, et c’est à celui qui blessera le plus l’autre, qui saura le déchirer, sa destruction et la tienne. Tandis que vos corps en perdition tracent les mots que vous ne savez vous dire. Liés dans votre rage. Dans votre fierté. Dans votre haine.

Et elle est là, si proche, si proche, que tu pourrais la saisir d’un revers de main, la faire tienne d’une étreinte bestiale, cruelle, et elle te l’offrira son corps, prêt à te suivre dans cette dangereuse pente. Jusqu’au réveil douloureux, aux regards chargés de rancune qui se fuient. Soirée qui n’aura rien apporté, ni à l’une, ni à l’autre. Mais tu ne peux pas. Plus à présent. Et avec dégoût tu imagine ta peau contre la sienne, ta chair dans la sienne, déchirant, déchiré, mais cela n’est pas assez, car même au creux d’elle, vous ne le savez que trop bien tout deux, jamais elle ne pourra t’appartenir, trop loin, trop fière, trop insaisissable, mon coup de vent, mon obsession. Comment te faire mienne ? Et elle s’ancre peu à peu en toi, l’idée cruelle, dévorante, marquée au fer chaud à l’intérieur de ton esprit, défi qui te nargue, de plus en plus fort.
Comment te faire mienne ?

-Qu’est ce qu’il t’arrive ? Tu as peur ? Tu es surpris ? Enfin de compte, tu es peut-être plus prévisible que tu le pensais n’est ce pas ?

Et brûler, brûler, face à sa position lascive, face à ses mots narquois. Te plantant debout face à elle, tu te baisse, ton visage presque collé au sien. Si proches. Et pourtant. Comment fais tu pour rester si lointaine ?

-Ne crois pas pouvoir me connaître, femme…

Tu te tais un instant. A la recherche de tes mots. Perdus.

-Ne crois pas pouvoir me toucher. Me faire du mal. Et ne cherche pas à m’échapper. Car je saurais te retrouver, te nuire. Un jour… un jour je découvrirais ce que tu as à cacher.

Et posant tes mains sur son cou, comme une étreinte prête à s’abattre, tu lui offre un rictus cruel. Pour masquer la flamme dans ton regard et dont ton cœur qui te consume peu à peu. Une dernière menace, et tu t’en iras, enveloppé de ta dignité factice. Mais le mal a été fait. L’obsession est là.
Jusqu’où ton visage me poursuivra t’il ?

Revenir en haut Aller en bas
Alissa C. Brunelli

Alissa C. Brunelli

[ TUEUSE A GAGES ]
{ ~ Ordralfabetix ~ }


Messages : 63
Date d'inscription : 30/06/2010
Age : 30


Police record ~
♥ Inventaire de poche ♥:
♥ Petites choses en plus ♥:
♥ Répondeur téléphonique ♥:

Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] Vide
MessageSujet: Re: Please Mister Jailer ! PV Wihlem. [Finish]   Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] Icon_minitime1Mer 15 Sep - 4:15

Autant de bien que de mal, autant de vices que de qualités, autant de tristesse cachée que de désirs inavoués. Vous êtes d’un ridicule consommé, quand l’un prend le dessus sur l’autre, les rôles s’inversent aussitôt et un étrange cercle s’installe. Le but n’est pas de déterminer qui a raison ou qui a tord, le véritable objectif était de blesser, de faire souffrir, de soumettre l’autre. Sans ça, vous n’êtes rien. Vous tirez votre force du mal être qui vous ronge et vous l’alimentez avec celui des autres. C’est une sorte de duel que vous gagnez chacun votre tour, mais jamais réellement. Vous qui vous réjouissez d’une future victoire, il désormais très clair que vous jouez dans la même cours. Ça fait mal de prendre conscience de la faiblesse de l’autre en sachant qu’on possède la même. Oui, ça fait mal de se rendre compte de la bêtise qui nous anime, celle qui vous fait passez pour deux imbéciles trop fiers, celle qui vous fait perdre toute notion de justesse, de discernement, de cœur tout simplement.

Sa colère est légitime et tellement délectable que ton sourire s’agrandit. Il ne se laisse pas approcher et comme toi, sans vraiment le savoir peut-être, il se dérobe, toujours, à chaque fois. Tu le trouves plus beau quand il est dans cet état là, que la fureur qu’il essaye tant bien que mal de contenir se lit sur son visage, dans ses yeux. Il n’est pas aussi insaisissable que tu l’aurais cru. Lui aussi a été touché par des mots, et seulement des mots. Vous vous ressemblez un peu, pas beaucoup et en même temps, énormément. Deux êtres totalement distincts mais qui se rejoignent dans leur haine commune. Douce horreur de vivre que vous représentez ainsi, plus perdus que braves.

Pendant que ses mains glissent sur ton cou, qu’il te contemple de toute se hauteur bafouée, un rictus cruel plaqué sur le visage promettant mille souffrances, tu fermes les yeux. Ça n’a duré qu’un instant, pas assez en tout cas pour que lui puisse s’en rendre compte néanmoins. Tu as pensé à ce que vous auriez pus être, dans une autre vie, si celle-ci avait été baignée de lumière. Il t’est venu à l’esprit que dans un autre contexte, lors d’une époque différente, toi et lui puissent être épanouis ou simplement sereins. Vos différences vous rapprochent, vos points communs vous éloignent. Curieuses énergumènes que vous êtes. L’aurais-tu aimé ? L’aurais-tu hait ? Et aujourd’hui, précisément à cet instant, peux tu mettre un nom sur le sentiment qui t’habite ? Tu ne sais pas, tu ne sais plus, en fait tu ne veux pas savoir. Sourire tranquille, esprit tourmenté.
« Je te souhaite bien du plaisir alors. J’espère que tu sais te montrer patient car tu n’es pas au bout de tes peines…»
C’était sa dernière menace, sa dernière promesse. Tu te redresses, il part. Un dernier regard, des pas qui s’éloignent, une sensation d’étouffement, une douleur muette, indéfinissable. Tu as le cœur aux bords des lèvres. Quelque chose en toi s’est réveillé ce soir, grâce à lui ou à cause de lui, ça non plus tu ne sais pas. Tu aurais aimé pouvoir te lever à ton tour, traverser cet immeuble miteux et sortir la tête haute, oui, tu aurais aimé. L’alcool te cloue au fauteuil, tes jambes ne te portent plus et tu ne tarderas sans doute pas à t’endormir. Tu as gagné contre Wilhelm au point même de l’avoir mis en colère. Tu es contente, vraiment, tu es contente. Pas autant que tu l’aurais voulu mais tu l’es assez pour éclater de rire. Hilarité soudaine, inappropriée, trop nerveuse. Il est parti, te répètes-tu, il est parti. Ton corps te brûle, ton cœur se consume. Pourquoi ? Parce-que.
« Pauvre type. »
Un murmure aux accents de plainte, de triomphe condescendant. Tu te relaisses tomber sur le fauteuil, tu te recroquevilles et tu fermes de nouveau tes paupières, il ne s’est rien passé, rien du tout. Ce n’est pas que tu regrettes, qu’il te manque, c’est juste que tu as froid. Demain, le recroiseras-tu ? Oui ? Non ? Silence. De toute manière, tu t’en fiche royalement, si, sincèrement, tu t'en moques. Tu y repenseras demain, pas maintenant, pas ce soir. Ça ira mieux demain. Ça ne peut pas être pire de toute façon.
Wilhelm, Wilhelm, Wilhelm, Wil'...

[Honte à moi, je n'arrivais plus à écrire et en plus je ne me suis pas relue...]


RP TERMINE
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé






Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] Vide
MessageSujet: Re: Please Mister Jailer ! PV Wihlem. [Finish]   Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] Icon_minitime1

Revenir en haut Aller en bas
 

Please Mister Jailer ! PV Wihlem. [Finish]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Infam Industry :: 
Corbeilles | HRPG
 ::  Corbeille RPG
-


Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] 88x3102 Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] 859317fezsk Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] 101018060222390881 Please Mister Jailer ! PV Wihlem.  [Finish] 1010091045401001816895729
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit